
Les erreurs comptables les plus fréquentes sans expert-comptable
Gérer seul la comptabilité de son entreprise peut sembler économique au départ. De nombreux entrepreneurs, freelances ou dirigeants de TPE choisissent de s’en passer, pensant pouvoir s’en sortir avec un logiciel ou quelques tutoriels. Pourtant, l’absence d’un expert-comptable entraîne souvent des erreurs qui peuvent coûter cher : pénalités fiscales, redressements, ou mauvaise gestion financière.
Dans cet article, nous détaillons les erreurs comptables les plus fréquentes commises sans expert-comptable, et comment les éviter.
1. Oublier ou mal enregistrer les écritures comptables
La base de toute comptabilité repose sur des écritures fiables et régulières. Or, sans formation comptable, il est facile de commettre des erreurs telles que :
- l’oubli d’une facture d’achat ou de vente,
- la saisie en double d’un paiement,
- l’enregistrement dans le mauvais compte (frais professionnels, charges exceptionnelles, etc.),
- l’inversion des dates ou des montants.
➡️ Ces erreurs faussent le résultat comptable, les déclarations fiscales, et les décisions de gestion.
2. Ne pas déclarer ou mal déclarer la TVA
La TVA est une des déclarations les plus surveillées par l’administration fiscale. Sans accompagnement d’un expert-comptable, les erreurs sont courantes :
- application d’un mauvais taux de TVA (5,5 %, 10 %, 20 %),
- TVA non récupérée sur certains achats éligibles (frais de repas, véhicules…),
- non-respect des seuils de franchise en base de TVA,
- déclaration en retard, ou sur une mauvaise période.
➡️ Une simple erreur sur la TVA peut entraîner un redressement fiscal, avec pénalités et intérêts de retard.


3. Mal gérer les amortissements
Lorsque vous achetez un bien durable (ordinateur, machine, véhicule…), vous ne pouvez pas déduire la totalité de son coût l’année de l’achat. Il faut l’amortir sur plusieurs années.
Les erreurs fréquentes :
- ne pas amortir un bien immobilisable,
- appliquer une durée ou un mode d’amortissement incorrect,
- oublier de constater l’amortissement chaque année.
➡️ Résultat : un résultat fiscal surévalué, et des impôts payés en trop inutilement.
4. Confondre trésorerie et rentabilité
Beaucoup d’entrepreneurs pensent que tant qu’il y a de l’argent sur le compte, tout va bien. Or, la trésorerie et la rentabilité sont deux notions très différentes.
Sans expert-comptable :
- on peut oublier des charges à venir (URSSAF, CFE, TVA…),
- sous-estimer l’impact d’un crédit ou d’un investissement,
- confondre chiffre d’affaires et bénéfice.
➡️ Cela conduit à des décisions hasardeuses (embauche, achats, développement), qui fragilisent l’entreprise.

3. Mal gérer les amortissements
Lorsque vous achetez un bien durable (ordinateur, machine, véhicule…), vous ne pouvez pas déduire la totalité de son coût l’année de l’achat. Il faut l’amortir sur plusieurs années.
Les erreurs fréquentes :
- ne pas amortir un bien immobilisable,
- appliquer une durée ou un mode d’amortissement incorrect,
- oublier de constater l’amortissement chaque année.
➡️ Résultat : un résultat fiscal surévalué, et des impôts payés en trop inutilement.
4. Confondre trésorerie et rentabilité
Beaucoup d’entrepreneurs pensent que tant qu’il y a de l’argent sur le compte, tout va bien. Or, la trésorerie et la rentabilité sont deux notions très différentes.
Sans expert-comptable :
- on peut oublier des charges à venir (URSSAF, CFE, TVA…),
- sous-estimer l’impact d’un crédit ou d’un investissement,
- confondre chiffre d’affaires et bénéfice.
➡️ Cela conduit à des décisions hasardeuses (embauche, achats, développement), qui fragilisent l’entreprise.
5. Ne pas tenir compte des obligations légales
Chaque entreprise a des obligations comptables, fiscales et sociales à respecter :
- dépôt des comptes annuels,
- établissement de la liasse fiscale,
- déclarations sociales via la DSN,
- conservation des pièces comptables.
Sans expert-comptable, ces obligations sont souvent mal maîtrisées, voire ignorées.
➡️ En cas de contrôle, cela peut entraîner des sanctions administratives, voire pénales.
6. Sous-estimer ou surévaluer les charges
Une mauvaise catégorisation des dépenses peut fausser le résultat :
- certaines charges sont non déductibles fiscalement (amendes, cadeaux au-delà d’un certain seuil…),
- d’autres doivent être étalées dans le temps,
- les charges mixtes (usage pro/perso) doivent être ventilées précisément.
➡️ Cela affecte directement le bénéfice imposable, et donc le montant de l’impôt ou des
7. Ne pas anticiper les échéances fiscales et sociales
Sans accompagnement, les dirigeants découvrent souvent les échéances à la dernière minute :
- TVA,
- impôt sur les sociétés,
- URSSAF,
- CFE…
Sans prévisionnel ni tableau de bord, ces charges arrivent comme une surprise et peuvent mettre en péril la trésorerie.
➡️ L’expert-comptable, en plus de tenir les comptes, vous alerte à l’avance sur ce type d’échéance.
8. Gérer seul la paie sans connaissance du droit social
Si vous avez des salariés, faire vous-même les bulletins de paie peut être risqué :
- erreurs de calcul de charges,
- non-respect de la convention collective,
- mauvaise gestion des congés ou absences,
- oubli d’une déclaration à l’URSSAF.
➡️ En cas de contrôle ou de contentieux, vous êtes seul responsable.
9. Ne pas disposer de tableaux de bord fiables
Sans expert-comptable, peu d’entrepreneurs établissent un suivi régulier de leur activité :
- pas de prévisionnel,
- pas de suivi mensuel du chiffre d’affaires ou des charges,
- pas d’indicateurs clés (seuil de rentabilité, marge brute…).
➡️ Sans données fiables, les décisions se basent sur des intuitions plutôt que sur des faits.
10. Mauvais choix fiscaux ou juridiques dès la création
Sans les conseils d’un expert-comptable, les erreurs dès la création sont fréquentes :
- choix du mauvais statut juridique (ex : micro-entreprise alors que le réel aurait été plus avantageux),
- oubli d’opter pour la TVA,
- régime fiscal défavorable (IS au lieu d’IR, ou inversement),
- mauvais calcul des charges sociales du dirigeant.
➡️ Ces choix ont un impact durable et parfois difficile à corriger.